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Colloque du 9 décembre 2020 « Femmes, migration, violences de genre : faisons le point »

Aujourd’hui encore, nombreuses sont les femmes qui subissent différentes formes de violences liées au genre.

Ainsi, la Convention d’Istanbul (​Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique​) entrée en vigueur en Belgique en 2016, prévoit des dispositions relatives à la protection des femmes victimes de violences.

Ce texte prévoit aux articles 59 à 61, des dispositions spécifiques à l’égard des femmes étrangères demandeuses d’asile ou en situation de regroupement familial, qui doivent affronter les violences conjugales mais aussi parfois les violences administratives.

C’est afin d’échanger sur les enjeux et la mise en œuvre de ces dispositions que s’est tenu le colloque “​Femmes, migration, violences de genre : Faisons le point”​ du 9 décembre 2020, organisé par Le Collectif des Femmes et Synergie Wallonie.

Illustration montrant la liste des partenaires et le titre du colloque "Femmes, migration, violences de genres : faisons le point"

Quelques chiffres sur les violences de genre et sur les femmes en situation de migration

En Europe, une femme sur trois a subi des violences physiques de la part d’un partenaire ou d’un non-partenaire depuis l’âge de 15 ans. Une femme sur cinq a été victime de violence physique et/ou sexuelle de la part de son partenaire ou ex-partenaire, depuis l’âge de 15 ans​.

La violence subie par les femmes en raison de leur genre est un phénomène mondial qui perdure malgré les législations européennes. En Belgique, plus de 45 000 dossiers sont enregistrés par les parquets chaque année. On estime qu’il y a eu plus de 120 féminicides en Belgique depuis 2017 et le nombre de femmes excisées, ou risquant l’excision, est estimé à 25 000.

Chiffres sur les violences faites aux femmes en Europe et en Belgique : 
1 femme sur 5 a été victime de violence physique et/ou sexuelle de la part de son partenaire ou ex-partenaire depuis l'âge de 15 ans.
On estime qu'il y a eu plus de 120 féminicides en Belgique depuis 2017.
1 femme sur 3 a subi des violences physiques de la part d'un partenaire ou d'un non-partenaire depuis l'âge de 15 ans.
En Belgique, près de 25000 femmes sont excisées ou risquent de l'être.

Au niveau mondial, les femmes représentent la moitié des personnes migrantes. En Europe, 30% des demandes de protection internationale sont introduites par des femmes, en Belgique le taux de demandes de protection internationale introduites par des femmes s’élève à 30 à 40%.

Plus de 50% des titres de séjour pour regroupement familial sont délivrés à des femmes. Enfin, les femmes en situation de migration représentent 79% des conjoints dans la procédure de regroupement familial​.

La situation particulière des femmes migrantes face aux violences

Le regroupement familial est le premier motif d’entrée en Belgique des femmes migrantes. Ces femmes en situation de migration constituent un public particulièrement vulnérable, du fait de leur dépendance, mais aussi à cause de leur statut de femme. En effet, tout au long de leur parcours migratoire, elles sont confrontées à de nombreux risques tels que les mariages forcés, les mutilations génitales, les viols de guerre ou encore les violences sexuelles et/ou conjugales. Selon le CIRÉ, la plupart des migrant.e.s victimes de violences conjugales ou intrafamiliales rencontrées sont venu.e.s en Belgique rejoindre un.e conjoint.e/partenaire/parent par regroupement familial.

De plus, dans la plupart des cas, une fois arrivées sur le territoire belge, ces femmes se heurtent à la dépendance administrative et/ou conjugale. Parfois en situation irrégulière et confrontées à la barrière de la langue, à l’isolement ou encore à la peur de s’adresser aux autorités, certaines femmes migrantes ignorent tout de leurs droits. De ce fait, elles ne peuvent pas bénéficier des mesures de protection.

Il apparaît ainsi tout à fait essentiel de prendre des mesures, afin de renforcer l’accès à l’information et la protection de ces femmes, en leur garantissant le droit de vivre sans violence.

La loi du 15 décembre 1980 (loi sur le séjour des étrangers) : quelles protections pour les femmes migrantes ?

Selon cette loi du 15 décembre 1980, les bénéficiaires du droit au regroupement familial doivent respecter certaines conditions pendant 5 ans. Parmi ces conditions, on retrouve l’obligation de justifier de revenus suffisants, de disposer d’une assurance, mais aussi l’obligation de la vie commune. Ainsi une séparation de fait peut justifier le retrait de l’autorisation de séjour par l’office des étrangers.

Toutefois, il y a des exceptions à ces obligations. Celles et ceux qui ont rejoint un citoyen belge ou européen peuvent voir leur séjour maintenu, même en cas de séparation de fait, s’ils justifient d’une vie commune d’au moins 3 ans (dont 1 an en Belgique) et de revenus suffisants, ou s’ils bénéficient d’un droit de garde ou de visite pour un enfant citoyen belge ou européen, ou encore s’ils sont victimes de violences conjugales.

Les personnes étrangères ayant rejoint un étranger en séjour en Belgique, dans le cas d’une séparation de fait, ne peuvent prétendre à un maintien de leur droit de séjour uniquement si elles sont victimes de violences conjugales.

La loi sur le séjour des étranger prévoit deux clauses de protection, pour les conjointes et filles de citoyens belges ou européens et pour les conjointes et filles d’étrangers en séjour illimité.

Clauses de protection de la loi du 15 décembre 1980.

Il y a donc, en pratique, une différence de traitement entre la situation des conjointes et filles belges ou européennes et les conjointes des pays tiers à l’Union Européenne, ce qui constitue une violation des articles 10 et 11 de la Constitution selon un arrêt de la Cour constitutionnelle du 7 février 2019 (n° 17/2019). C’est ainsi que l’Office des étrangers n’exige plus cette condition de revenus suffisants.

Ces clauses de protection doivent être mobilisées dans les plus brefs délais en cas de séparation de fait, afin d’éviter le retrait du titre de séjour par l’Office des étrangers. En cas de retrait, il est possible d’intenter un recours en annulation auprès du Conseil du contentieux des étrangers. Il s’agit toutefois d’un recours en légalité, dès lors, il est impossible d’apporter des éléments de preuve qui n’auraient pas été, au préalable, transmis à l’Office des étrangers.

On voit donc que ce cadre de protection belge connaît de nombreux obstacles :

  • Délais court pour activer les clauses de protection et fournir les preuves de violences à l’office des étrangers.
  • Clauses ne protégeant pas toutes les victimes car elles s’appliquent uniquement à ceux qui ont déjà un titre de séjour, dans le cadre du regroupement familial.
  • Faibles possibilités d’hébergement : saturation des places en centres d’accueil donnant priorité aux personnes dont le titre de séjour est le plus stable (problème pour les personnes précaires et en situation irrégulière).
  • Manque d’information des victimes de violences sur leurs droits.

Les dispositions de la Convention d’Istanbul

La Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, aussi appelée Convention d’Istanbul prévoit des dispositions spécifiques pour les femmes les plus vulnérables. C’est le cas des femmes en situation de migration, demandeuses d’asile et bénéficiaires du droit au regroupement familial, qui sont soumises à l’obligation de vie commune. La mise en œuvre de la Convention a fait l’objet d’un rapport d’évaluation par le groupe GREVIO (groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique) en septembre 2020.

Les Recommandations au Conseil de l’Europe présentées dans le Rapport alternatif de la coalition “Ensemble contre les violences

Lors de ce colloque, Maria Miguel Sierra, directrice de l’association La Voix des Femmes a présenté les recommandations de la coalition “Ensemble contre les violences​”. Fruit de la coalition d’une soixantaine d’associations, ce rapport alternatif présenté au Conseil de l’Europe regroupe des recommandations spécifiques et générales.

Voici les recommandations générales :

  • Prévoir un budget spécifique : 2% du PIB pour permettre une action efficace.
  • Créer un centre d’expertise autonome afin de récolter des données, mener des recherches, et coordonner les formations.
  • Développer une politique globale de prévention en collaborant avec la société civile.
  • Financer des formations obligatoires et régulières des professionnel.les.
  • Garantir accueil, protection, et suivi adéquats des victimes et de leurs plaintes.
  • Créer une loi cadre contre les violences faites aux femmes, couvrant toutes les formes de violences.
  • Garantir l’accès à des services et places d’hébergement accessibles à toutes les femmes.
  • Augmenter les places d’hébergement et de services ambulatoires.
  • Créer un fond spécifique pour les victimes de violences, alimenté par les indemnités exigées aux auteurs.
  • Introduite un titre individuel de séjour et une protection aux femmes migrantes victimes de violences, quelle que soit leur situation en matière de séjour.

Les mesures complémentaires évoquées par Christie Morreale, Vice-Présidente du Gouvernement wallon, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des Femmes

Christie Morreale a également pris la parole lors de ce colloque, afin de présenter les mesures complémentaires mises en œuvre dans la région Wallonne, afin de protéger les femmes en situation de migration arrivant en Belgique. La vice-Présidente du Gouvernement wallon a rappelé qu’il était nécessaire de mutualiser les ressources et de renforcer la collaboration entre les différents pouvoirs, afin garantir aux femmes migrantes le droit de vivre sans violence.

Ainsi le plan intra-francophone de lutte contre les violences faites aux femmes prévoit près de 65 mesures et projets pour renforcer la prévention et la protection de ces femmes. A cet égard, la brochure “M​igrant.e et victime de violences conjugales : quels sont mes droits ​?” a été traduite dans 13 langues différentes, afin d’en assurer son efficacité.

De surcroît, suite à la hausse des violences conjugales pendant le confinement, la volonté de généraliser le dispositif pharmacie et d’améliorer le suivi et l’accompagnement des victimes s’est renforcée. Quant à l’hébergement des victimes de violences, les maisons d’accueil étant saturées, le gouvernement wallon souhaite que soient octroyés des moyens supplémentaires dans le cadre d’un appel d’offres.

Le travail des associations

Lors du colloque, quelques associations belges ont pu présenter leur travail et leurs projets pour aider les femmes migrantes victimes de violences.

Amancay Egas Torres du Collectif des Femmes, a expliqué que le Collectif se veut d’accompagner les femmes migrantes et belges victimes de violences, en réalisant un travail d’accompagnement social et juridique pour leur faciliter l’accès à la justice.

Béatrice Bashizi, directrice de l’ASBL Caravane pour la paix et la solidarité a par la suite présenté le travail réalisé pour accompagner et informer les femmes migrantes victimes de violences. Enfin, Mélanie Jocquet, coordinatrice des activités en Wallonie pour GAMS Belgique a présenté le projet A​ccess.EU​, lancé par le GAMS avec MDM et Forward UK, qui vise à faciliter l’information et la protection des femmes migrantes.

Lien vers le document reprenant les revendications et recommandations, tous niveaux de pouvoirs confondus, issues de ce colloque :

https://drive.google.com/file/d/1u7TkInxy9QuDJlZfi1-P6PZ3ZraCTypB/view?usp=sharing

Sources :

Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) : ​Enquête sur la violence contre les femmes à l’échelle de l’UE,​ publiée en 2014.
​Amnesty International : ​Chiffres sur la violence conjugale
Powerpoint présenté par Coralie Hublau lors du colloque, coordinatrice de l’action politique au CIRÉ-asbl
Arrêt de la Cour constitutionnelle du 7 février 2019 (n° 17/2019)
Brochure “Migrant·e et victime de violences conjugales: quels sont mes droits?”, site du CIRE


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Zones à défendre

Mots-clés: audéfense féministe, auto-santé, violences gynécologiques et obstétricales, surmédicalisation, cycles de vie, règles, contraception, dépistage, grossesse, avortement, accouchement, ménopause, sexisme, racisme, grossophobie, intersexuation, témoignages, vécus

Une publication de Femmes et Santé, en collaboration avec Bruxelles Laïque, Femmes de droit – Droits des femmes, le GACEPHA, Garance, la Plateforme pour une Naissance Respectée et WomenHelpWomen

« Zones à défendre » est un guide d’autodéfense féministe dans le cadre des consultations en santé sexuelle et reproductive. Il a été conçu et façonné par des associations féministes, en éducation permanente et en promotion de la santé.

Dans le contexte actuel, il nous semblait indispensable d’inscrire cette publication dans une démarche de solidarité avec les professionnel.le.s de santé en lutte : questionner la violence inhérente au système de santé actuel. Nous sommes convaincues que les violences au sein des consultations en santé sexuelle et reproductive sont le résultat de systèmes d’oppression sexistes et néolibéraux.

Ainsi, la lecture de ce guide devrait permettre de poser les questions suivantes : comment, en temps de pandémie, penser nos droits en tant que patientes ? Comment, en temps de crise sanitaire, conserver nos capacités à être entendues par les professionnel.le.s de la santé ?

Disponible gratuitement via téléchargement et en version papier Pour le commander, contactez-nous!

Agenda Egalite femmes-hommes Prix A-M. Lizin Uncategorized

Prix Anne-Marie Lizin -Théroigne de Méricourt 2019

Appel à candidature pour le Prix Anne-Marie Lizin – Théroigne de Méricourt 2019

PROLONGATION DE LA DATE DE REMISE DES DOSSIERS DE CANDIDATURE  jusqu’au 21 NOVEMBRE

Vous connaissez une association ou une personnalité wallonne que vous souhaitez soutenir et valoriser, n’hésitez pas à poser sa candidature.

Le Prix Théroigne de Méricourt créé en 2004, récompense, chaque année, une personnalité féminine et/ou une association résidant ou active en Wallonie, luttant pour faire triompher le droit des femmes, l’égalité des genres et/ou favoriser l’autonomie d’autres femmes.
Ce prix a aussi pour objectif de mettre en lumière la créativité d’une artiste wallonne en prenant une de ses œuvres comme prix remis.

Pour cette édition 2019, l’artiste sélectionnée est Evelyne Dabe.

Cette année, le Prix fête ses quinze ans. Synergie Wallonie pour l’Egalité entre les Femmes et les Hommes a choisi de donner à sa remise un lustre particulier.

La cérémonie de remise du Prix Anne-Marie Lizin – Théroigne de Méricourt se déroulera

le lundi 2 décembre prochain, à partir de 17h, au Foyer du Théâtre de Namur.

Les candidatures sont à déposer (par une association et/ou des personnes physiques) par la remise d’un dossier proposant la candidature au Prix d’une femme ou d’une association vivant ou étant active en Wallonie, et dont l’engagement personnel ou professionnel répond à un ou plusieurs des critères suivants :

  • lutte pour faire triompher le droit des femmes et l’égalité des genres ;
  • actions en faveur de l’autonomie d’autres femmes ;
  • création d’emplois (et notamment pour d’autres femmes) ;
  • lutte pour une meilleure conciliation vie privée
  • vie professionnelle ;
  • engagement pour promouvoir le travail des femmes dans un domaine traditionnellement très masculin ;
  • toute action de recherche et/ou de mobilisation permettant l’amélioration de l’égalité entre les Femmes et les Hommes, tout domaine confondu (droits, santé, travail, …).

==>> PROLONGATION DE LA DATE DE REMISE DES DOSSIERS DE CANDIDATURE  jusqu’au 21 NOVEMBRE

Les formulaires de candidature sont disponibles sur demande via l’adresse info.synergiewallonie@gmail.com

ou via le lien ci-dessous https://magicpapys.info/wp-content/Fichiers/prix AML 2019

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Femmes & Santé propose: Permanences collectives autour de l’avortement

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RIGHT(S) NOW ! MARCHE POUR LE CLIMAT ET LA JUSTICE SOCIALE POUR TOU.TE.S

Le 12 mai, c’est le Jour J avant les élections. Bloquez la date dans votre agenda pour participer à la marée humaine qui déferlera sur Bruxelles. Le 12 mai, nous rassemblons tout ! Nos luttes pour le climat, contre la racisme, pour la justice sociale … Toutes et tous uni.e.s pour une société inclusive, durable et solidaire. Parce que tout est connecté : pas de politique climatique sans justice sociale, pas de lutte contre les inégalités sans un œil sur la planète. Unissons nos forces par dizaines de milliers dans la rue pour faire respecter nos droits fondamentaux.

Un environnement sain, un travail digne, l’égalité des droits pour tou.te.s, une politique migratoire humaine : c’est à ça que les prochaines élections doivent aboutir !

Parce que ces droits fondamentaux sont inscrits dans notre Constitution, à l’article 23 : « Chacun.e a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine »

Ces droits ont été mis sous pression par les gouvernements précédents et c’est pour cela qu’ils doivent reprendre leur place à l’agenda politique !

Nous crions haut et fort : RIGHT(S) NOW !

Le Conseil des femmes sera présent et vous invite à le rejoindre sous sa bannière à 12h45 devant la Gare du Nord, à droite en descendant les marches.

Pour rendre hommage à Julie Van Espen, une minute de silence sera organisée à la fin de la marche, dans le Parc du Cinquantenaire. Nous nous relèverons après cette minute pour montrer que nous avons, à l’inverse des victimes des féminicides, toujours la chance d’être debout et d’avancer pour résister. Un groupe avancera également dans le cortège en silence avec des sweatshirt blancs sur lesquels sera écrit (en français et en néerlandais) « aujourd’hui encore 1000 femmes sont violées dans notre pays ». Les sweatshirt seront disponibles au rendez-vous thématique féministe.

Vous trouverez ici<https://www.cffb.be/11-femmes-tuees-en-belgique-depuis-le-debut-de-lannee-et-maintenant-on-fait-quoi/> notre communiqué de presse envoyé ce jour par le Conseil.

Merci de communiquer votre nom à info@cffb.be<mailto:info@cffb.be> si vous comptez nous rejoindre, pour que nous ayons une idée de la mobilisation du Conseil.

 

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28 MAI 2019 – Journée mondiale d’action pour la santé des femmes – Namur

Dans le cadre de la journée mondiale d’action pour la santé des femmes, la plateforme Femmes & Santé vous convie à une journée sur la Femme et sa santé, intitulée  » Notre santé, notre pouvoir, échangeons nos expériences et nos savoirs », aux Abattoirs de Bomel, Namur.
Cette journée à destination des femmes et des professionnelles se veut être une journée de partage et d’échange en toute convivialité et bienveillance dans le respect mutuel sur les problématiques touchant la santé des femmes en particulier.
Au programme:
En matinée, Catherine Markstein proposera sa conférence gesticulée : « La place n’était pas vide ».
Cette conférence aborde la surmédicalisation des cycles de vie des femmes et envisage des chemins de libération. Une conférence gesticulée est une conférence qui mélange les savoirs froids (scientifiques) et les savoirs chauds (liés à nos expériences de vie). Il y a un peu plus de mise en scène que dans une conférence traditionnelle.
La conférence est en français. Il n’y a pas de traduction instantanée prévue. Nous pouvons par contre organiser un système de chuchoteuses pour des femmes qui auraient besoin d’un soutien pour la compréhension.
Des ateliers d’échanges sont prévus à la suite de la conférence pour poser des questions sur des éléments de la conférence, témoigner sur des vécus et comprendre ce que signifie une démarche d’auto-santé.
Durant l’après-midi, 8 ateliers entre femmes seront proposés. 
Ces ateliers sont des ateliers participatifs. Cela veut dire qu’il n’y a pas un savoir qui sera directement transmis aux participant-e-s. Ce sont les vécus, les expériences, les questionnements et les ressources du groupe qui seront au cœur des échanges. 
  • Atelier 1 : Vulve, périnée, clitoris, seins : Lara Lalman et Frédou Braun (de l’asbl Corps écrits) propose de (re)découvrir son sexe (la vulve, le périnée, le clitoris) et ses seins de manière créative et ludique.
  • Atelier 2 : Cycles et contraception :cet atelier propose d’observer nos corps : l’apparition des règles, les moments de fertilité, les liens avec notre santé physique et mentale. Hélène Lefèbvre (sage femme) abordera aussi les moyens de contraception non-hormonaux par l’échange et le partage avec les participant-e-s.
  • Atelier 3 : Nos vécus de violences et nos stratégies de renforcement lors de la consultation gynécologique : Nathalie Benoit et Ingrid Daschot (Groupe Santé des Femmes de Vie Féminine Brabant wallon) proposent de parler des vécus de consultations gynécologiques et de la violence vécue dans les soins. L’atelier permettra aussi d’identifier les ressources et ce qu’on peut faire pour mieux préparer et/ou vivre la consultation gynécologique.
  • Atelier 4 : Auto-massage et échanges de remèdes pour prendre soin de sa santé :  cet atelier propose d’échanger autour des petits remèdes que nous utilisons pour prendre soin de notre santé et celle des autres. Des éléments d’auto-massage seront proposés durant la séance par Marie-Françoise (thérapeute psychocorporelle).
  • Atelier 5 : La charge mentale et émotionnelle : qui pense à ce qu’il faut faire à la maison? Comment mieux comprendre et s’en libérer ?!: La charge mentale est tout ce à quoi il faut penser pour que la vie quotidienne se passe : l’organisation de la famille et de la maison, le soin aux autres. Anne-Astrid Burlet (Synergie Wallonie) et Namur’Elles propose de parler ensemble à cette charge qui nous pèse et de réfléchir aux manières de s’en libérer.
  • Atelier 6 : Bien-être et parentalité en exil : quels vécus et quelles ressources lorsqu’on doit prendre soin de ses enfants? : Halimatou Barry et Maud Jeulin (Gams-Belgique) propose un espace pour exprimer les vécus spécifiques des femmes en exil : comment prendre soin de soi et de sa santé quand on doit protéger ses enfants? Comment prendre soin d’eux/elles tout au long de ce parcours?
  • Atelier 7 : projection du film « J’ai mal à ma maternité » suivi d’un débat :  la réalisatrice Marie Betbèze et de Mamans Blues propose un espace d’expression des difficultés maternelles qui touchent de nombreuses femmes à l’arrivée d’un enfant. Cet atelier sera aussi l’occasion de partager autour des ressources et des besoins des femmes qui vivent des difficultés maternelles.
  • Atelier 8 : Un atelier libre au départ des questions des participant-e-s est proposé par Céline Houtain et Maryline Nicolet (CLPS-Brabant wallon)r des questionnements, des vécus, des expériences qui n’auraient pas été spécifiquement proposés dans les autres ateliers.
 
Public-cible : 
Les femmes et les professionnel-le-s.
Conférence gesticulée : public mixte (en termes de genre). 
Ateliers en non-mixité de genre.
Nous soutenons la participation de groupes de femmes. N’hésitez pas à faire des inscriptions groupées (en nous indiquant le nombre de personnes intéressées). 
 
Modalités d’inscription: 
Inscription obligatoire par mail à l’adresse info@femmesetsante.be ou par téléphone 0493/81.85.23.
Lors de l’inscription, veuillez indiquer 3 ateliers auxquels vous désirez participer par ordre de préférence (le nombre de place par atelier sont limités).
PAF professionnel-le : 20€, lunch compris. 
PAF non-professionel-le : libre. 
Paiement sur place ou par virement bancaire via facture (si vous choisissez ce mode de paiement, merci de communiquer l’adresse de facturation au moment de l’inscription)
Inscription au plus tard le 20 mai 2019 afin que nous puissions prévoir le catering.
Vous trouverez ci-dessous le programme final de la journée co-organisée par le réseau wallon Femmes et Santé.
Retrouvez-nous également sur Facebook: https://www.facebook.com/events/2191138210975940/
Merci de diffuser largement ce mail auprès de vos contacts et d’inviter vos ami-e-s sur Facebook : https://www.facebook.com/events/2191138210975940/
Au plaisir de se rencontrer et d’échanger ensemble en cette journée mondiale d’action pour la santé des femmes! 🙂🙂🙂
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Continuons à soutenir PARIS 2024 !

Grâce à votre soutien, notre pétition (https://www.change.org/p/petition-paris-2024-appliquez-la-charte-olympique>a été signée par 1000 personnes !

Il faut poursuivre notre effort pour atteindre notre objectif 2024 signatures. Nous devons faire entendre notre voix aux dirigeants sportifs qui ne respectent pas leur propres règles : cf ci-dessous notre communiqué sur l’organisation du DAKAR en Arabie Saoudite !

Nous savons que nous pouvons compter sur vous et nous vous en remercions par avance

Annie Sugier, présidente de la Ligue du Droit International des Femmes

Communiqué de presse de la Ligue du Droit International des femmes du 26 avril 2019/ LDIF Press release 26 April 2019

DAKAR 2020 en Arabie Saoudite : oubliées les valeurs du sport ?

Le Prince Khalid bin Sultan Abdullah Al Faisal, président de la Fédération des sports mécaniques, a osé déclarer devant la presse que : « Le Dakar va montrer l’Arabie saoudite sous son véritable visage ». Les organisateurs du Dakar, en signant un partenariat de cinq ans avec l’Arabie saoudite, abandonnent sans état d’âme les principes éthiques du sport. Ils se font les porte-voix d’un régime qui condamne les défenseur.es de la liberté d’expression aux pires châtiments et qui impose l’apartheid sexuel emprisonnant les femmes dans un statut de second rang.

Il est loin le temps où les Nations-Unies et les dirigeants sportifs décidaient de sanctionner l’Afrique du Sud pour cause d’apartheid racial. L’argent du pétrole a corrompu les consciences.

A nous de les réveiller  en rappelant l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi sur ordre du prince héritier, les violences d’Etat à l’encontre du blogueur Raif Badawi, comdamné à dix ans de prison et mille coups de fouet, les tortures dont sont victimes les dix activistes féministes arrêtées en mai 2018.C’est pour dénoncer ce type de violences que nous avons lancé une pétition dans la perspective des JOP Paris 2024 pour que le monde du sport respecte ses propres principes éthiques ( https://www.change.org/p/petition-paris-2024-appliquez-la-charte-olympique>)

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Un combat gagné mais pas « encore » contre l’apartheid sexuel !

Les menaces qui pèsent sur la première boxeuse iranienne de l’histoire, Sadaf Khadem, démontrent la justesse de notre combat contre l’apartheid sexuel !

Communiqué de la Ligue du Droit International des Femmes :

Le 13 avril, à Royan, la première boxeuse iranienne de l’histoire, Sadaf Khadem, s’imposait face à  la Française, Anne Chauvin, devant un public de près de 1.500 personnes. Alors que cette victoire aurait dû lui valoir les félicitations de la Fédération de Boxe iranienne, c’est le contraire qui se produit. Le voyage de retour en Iran de la jeune championne et de son coach, le Français Mahyar Monshipour, vient d’être annulé, leur attaché de presse ayant annoncé à l’AFP qu’ils sont sous le coup d’un mandat d’arrêt.

Le crime de Sadaf Khadem ? Avoir contrevenu aux lois de son pays qui imposent un strict apartheid sexuel et interdisant aux femmes certains sports dont la boxe. Or la jeune championne a eu l’audace de s’entraîner en France avec un homme pour coach et, lors de son combat, elle a osé ne pas couvrir ses cheveux, son cou, ses jambes, ses bras, adoptant la tenue normale des boxeuses ! Pis, elle a revendiqué le caractère exemplaire de son combat :« On a gagné pour les femmes et on doit être fortes partout pour gagner pour les femmes (…) Les femmes peuvent franchir les montagnes si elles le veulent ».

 

Que devons-nous penser du silence de la Ministre des Sports et des instances sportives françaises ? Et que penser du silence des instances sportives internationales ? Alors que le Ministère de l’Education Nationale vient de lancer un programme de formation des jeunes de la « Génération 2024 » aux valeurs olympiques, pourra-t-il longtemps faire l’économie d’une réflexion sur le non-respect de ces valeurs par certains pays qui seront invités à Paris, notamment l’Iran et l’Arabie Saoudite lesquels imposent l’apartheid sexuel pénalisant principalement les femmes ?

 

C’est pour dénoncer ce silence que nous avons lancé la une pétition à l’adresse du Comité d’organisation des JOP Paris 2024 avec le soutien de plus de 100 ONG françaises et étrangères et de plus de 500 personnalités, militant.es et sympahtisant.es, en vue d’atteindre  le chiffre symbolique de 2.024 signataires.

https://www.change.org/p/petition-paris-2024-appliquez-la-charte-olympique>

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Matinée thématique « Egalité des chances » ce vendredi 15 mars à Bruxelles

Bruxelles Pouvoirs locaux organise ce 15 mars 2019, un événement à destination des nouveaux échevins de l’égalité des chances bruxellois.

En effet, le rôle de Bruxelles Pouvoirs locaux est de soutenir les communes bruxelloises dans la mise en œuvre de politiques d’égalité des chances.

Le but de cet événement est de leur présenter notre action. Ils mettront l’accent sur 3 thèmes :

-le gender mainstreaming

-le handistreaming

-la lutte contre la discrimination à l’égard des personnes LGBT

Dans le cadre du thème gender mainstreaming, Ils ont invité notre association à fournir une contribution concrète sur les politiques temporelles et comment elles peuvent venir renforcer l’égalité entre hommes et femmes dans l’offre de loisirs (sport, accueil temps libre…) offerte par les communes.

Le programme de cette matinée: https://magicpapys.info/wp-content/Fichiers/séminaire 15 mars 2019

Plus d’info sur les événements de la semaine: https://www.bruxelles.be/semainedesdroitsdesfemmes

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Colloque – Violences faites aux femmes

Vous êtes sensible ou engagé(e) à la problématique des violences envers les femmes, professionnels de la santé, des travailleurs sociaux, psychologues, enseignants, services d’urgences, …

Henallux vous invite à une journée de sensibilisation à la problématique des « Violences faites aux femmes – Comment les détecter et accompagner les victimes ? des outils pour les professionnels de la santé et du social».

Cette journée sera organisée le mardi 26 février 2019 à Namur

Programme:

Accueil: en la présence de Mme Gréoli

Matinée:

Vision sociologique et état des lieux des différentes types de violences, leurs fréquences, leurs circonstances.

Regard socio-culturel sur les violences sexuelles, physiques, psychologiques.

Table-ronde autour de la victime avec policier, soignant, juriste, travailleur sociaux, procureur du Roi…

 Après-midi:

Ateliers animés par des experts issus de structures d’accueil et d’accompagnement.

Conclusion en plénière: pistes de reconstruction possibles, regard philosophique.

 

 

N’hésitez pas à réserver votre journée et à y inviter vos collègues qui pourraient être intéressés.

 

Inscriptions uniquement via notre site : Colloque Violences faites aux femmes

 

 

Au plaisir de vous y rencontrer.

 

Fabienne Liesse

Directrice des formations continues certificatives

FoRS paramédical

Haute Ecole de Namur-Liège-Luxembourg

39, rue Louis Loiseau

5000 Namur

081/468 600

0479/70 84 35

https://services.henallux.be/fors/paramedical/

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