Archives de la catégorie: Violences faites aux femmes

Actualité Violences faites aux femmes

Confinement : services d’aide opérationnels en cas de violences conjugales et intra-familiales

VIOLENCE CONJUGALE ET INTRA FAMILIALE : les SERVICES D’AIDE restent DISPONIBLES malgré les mesures de maintien au domicile

Pour beaucoup de femmes et d’enfants, le foyer n’est pas un lieu sûr.

Les nécessaires mesures de maintien au domicile augmentent les risques de violence dans le couple et sur les enfants et aggravent les situations où elle s’exerçait déjà.
Il est important de rappeler les NUMEROS des SERVICES D’URGENCE, D’ECOUTE et de SOUTIEN qui sont à la disposition des victimes, des auteurs, de leurs proches et des professionnels en difficulté.

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CFFB : 115 ans de féminisme

Il y a 115 ans, le Conseil National des Femmes Belges était créé par quelques pionnières. Aujourd’hui, féministes et associations de femmes continuent de lutter pour l’égalité des droits.

Le livre « 115 ans du Féminisme « , mettant en évidence des femmes ayant fait l’histoire du féminisme, a été présenté par le CFFB le 2 mars  dernier pour fêter cet anniversaire  en présence de Nawal Ben Hamou, Secrétaire d’Etat à la Région de Bruxelles-Capitale, chargée du Logement et de l’Egalité des Chances et des Ministres et de nombreuses représentantes d’associations.

Le livre est en ligne sur le site du CFFB :  https://www.cffb.be/115ans-cffb/

Découvrez notre brochure « 1905-2020: 115 ans du Conseil des femmes »

Actualité Violences faites aux femmes

Les résultats de l’enquête de SOS Viol et Amnesty international sont édifiants !

Amnesty lance sa nouvelle campagne sur viols/violences/impunité et stéréotypes chez les jeunes

Les résultats sont plus qu’interpellants !

Quelques infos édifiantes sur le viol en Belgique :

  • 48 % des Belges ont été exposé·e·s à la violence sexuelle
  • 20 % des femmes ont été victimes de viol
  • 1 homme sur 2  estime qu’une victime peut être en partie responsable de son agression
  • 1 jeune sur 5  pense qu’il ne peut pas être accusé de viol au sein du couple

Ce sondage publié en mars 2020 révèle des chiffres inquiétants en matière de viols et de violences sexuelles en Belgique. La population – et en particulier les femmes et les jeunes – est exposée à la violence sexuelle dans des proportions alarmantes. Les stéréotypes sexistes sur le viol, notamment ceux qui font porter une forme de responsabilité aux femmes pour leur agression, sont encore très présents. Les autorités n’en font pas suffisamment pour assurer la protection contre le viol, pour garantir une prise en charge optimale des victimes et pour lutter contre l’impunité. Il est grand temps d’agir.
Ce dossier sur les violences sexuelles vous permet de comprendre, d’agir et de trouver de l’aide.

Une page spéciale consacrée au viol et aux violences sexuelles en Belgique (reprenant notamment les résultats du sondage) est disponible sur le site d’Amnesty International :  www.amnesty.be/StopViolencesSexuelles 

 

Violences sexuelles : que demande Amnesty à la Belgique ?

Signataire de la Convention d’Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes, la Belgique doit agir. En 2019, une coalition dont fait partie Amnesty International a rendu un rapport soulignant que seuls 20% des dispositions de la Convention étaient appliquées.
Amnesty International demande aux autorités concernées de prendre davantage de mesures et de consacrer les moyens nécessaires pour protéger la population contre le viol et prendre en charge les victimes, et notamment en :
– consacrant un budget spécifique, transparent, pérenne et suffisant à la lutte contre le viol ; incluant la pérennisation des trois Centres de prise en charge des violences sexuelles et la création d’au moins un Centre par province ;
– améliorant la collecte et la publication de données sur le viol (prévalence, profil des victimes, condamnations, etc.) afin de permettre aux décideur·euse·s politiques de prendre les mesures nécessaires ;
– renforçant la formation de base et continuée des acteur·trice·s de première ligne, et notamment des acteur·trice·s policiers et judiciaires ;
– améliorant les poursuites judiciaires, afin de réduire le taux de classement sans suite et de lutter contre l’impunité pour le viol ;
– garantissant une prévention solide sur la question des violences sexuelles à destination de tous les jeunes.

Amnesty International vous propose de signer sa pétition pour que la Belgique s’engage réellement contre le viol :

https://www.amnesty.be/veux-agir/agir-ligne/petitions/belgique-agir-viol

 

POUR RAPPEL : TROUVER DE L’AIDE : 

Vous vous sentez concerné·e par le viol ? Quelqu’un dans votre entourage ou parmi vos collègues pourrait avoir besoin d’aide ?
Contactez SOS Viol : soutien psychologique, accompagnement social, information juridique. Respect de l’anonymat. –

Permanence téléphonique : 0800 98 100 (numéro vert gratuit et ouvert de 9h00 à 17h00) –
Rue Coenraets, 23 à 1060 Bruxelles – Accueil sur rendez-vous : info@sosviol.be

 

Actualité Communiqué officiel Droit des femmes Travail parlementaire Violences faites aux femmes

Le comité de concertation a validé mercredi la proposition de création d’une conférence interministérielle (CIM) portant sur les droits des femmes, avec une priorité autour de la question des violences faites aux femmes.

Synergie Wallonie, signataire de la demande de la tenue des Assises des droits des femmes dans tous les parlements, se réjouit de cette avancée !

« Cette demande avait été formulée par les gouvernements bruxellois, wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ont rappelé les ministres wallonne et francophone en charge du Droit des femmes, Christie Morreale (PS) et Bénédicte Linard (Ecolo), et la secrétaire d’Etat bruxelloise à l’Egalité des chances, Nawal Ben Hamou (PS).

La création de cette CIM, dont la composition sera déterminée en janvier, doit permettre de développer des politiques intégrées, cohérentes et efficaces pour lutter contre les discriminations et les violences faites aux femmes, précisent les ministres dans un communiqué.

La conférence devra traiter entre autres les thématiques de la violence, des discriminations, de l’emploi, de la la vie politique ou de la participation des femmes au monde digital. Après avoir dressé un état des lieux, elle évaluera les stratégies et les législations existantes et les améliorera au besoin.

Cet organe permettra d’avoir une vision globale et de mettre en œuvre des politiques optimales pour combattre les discriminations et les violences faites aux femmes“, a souligné Christie Morreale. Sa collègue de parti, Nawal Ben Hamou, estime que la création de cette CIM constitue “un signal fort”. Bénédicte Linard se réjouit qu’un premier pas ait été franchi, pour “travailler de manière transversale et d’intégrer tous les niveaux de pouvoir. (…) Un premier pas est franchi aujourd’hui, il doit se concrétiser en actes concrets..“ « 

BX1 – Rédaction 

 

Une conférence interministérielle “Droits des femmes” bientôt lancée

 

Actualité Droit des femmes Violences faites aux femmes

Synergie Wallonie soutient pleinement la Lettre ouverte à Paul Magnette, informateur royal et aux négociateurs.trices: pour la création d’un Ministère Droits des femmes

Les signataires de cette carte blanche réclame des mesures concrètes pour une égalité pleine et entière entre les femmes et les hommes.

 

 

Monsieur l’informateur et les négociateurs.trices,

la mobilisation pour la lutte contre les violences faites aux femmes de ce mois de novembre ne vous aura pas échappée. Plus de 10.000 personnes ont marché dans les rues le dimanche 24 novembre, des associations francophones, néerlandophones et internationales main dans la main pour demander un engagement politique fort. Une réponse à la hauteur de l’enjeu : sauver les femmes de la mort, assurer leur sécurité et leur santé physique et mentale. Mais plus encore, ces citoyen.ne.s et ces associations demandent des mesures concrètes pour une égalité pleine et entière entre les femmes et les hommes.

Notre pays n’est pas inactif. Mais son action est éparpillée. A Bruxelles, deux ministres sont compétentes pour les droits des femmes et l’égalité des chances ; deux autres ministres en Fédération Wallonie-Bruxelles, une ministre en Wallonie et un en Flandre. Dernièrement, les ministres Morreale, Linard et Ben Hamou ont annoncé la mise en place d’une conférence interministérielle, indispensable pour travailler ensemble. C’est une excellente initiative dont, nous mandataires, nous réjouissons. Mais elle reste insuffisante au regard des enjeux qui sont devant nous : agir concrètement contre les violences et amener notre démocratie vers la voie de l’égalité effective entre les hommes et les femmes.

L’ensemble des associations féministes nous alertent avec insistance sur la difficulté de concevoir et mener à bien la réalisation du Plan d’Action National de lutte contre les violences. La complexité institutionnelle et politique belge est visée en première ligne et jugée responsable d’un manque de vision globale. Alors que la Convention d’Istanbul invite justement les états qui l’ont ratifiée, dont la Belgique, à mener une action intégrée et cordonnée à chaque niveau de pouvoir, chacun étant interdépendant de l’autre pour une action efficace dans la lutte contre les violences. Nous avons besoin d’une politique cohérente, de plus de moyens et de transparence jusque dans la réalisation des projets au niveau local.

Monsieur l’informateur et vous qui négociez la création d’un futur gouvernement fédéral, nous attendons de vous un sursaut politique pour faire de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les violences une priorité politique des négociations, à l’instar de l’Espagne qui en a fait une priorité nationale. Notre action de mandataires au niveau local et régional portera réellement ses fruits qu’à la condition d’une politique coordonnée au niveau national. C’est pourquoi nous vous demandons la création d’un ministère des droits des femmes de plein exercice au niveau fédéral, doté de moyens suffisants. C’est indispensable pour articuler les actions en matière de Justice sur les volets prévention, répression, formation des policiers et loi-cadre sur les violences, pour que cessent les écarts de salaires, les inégalités de pension et d’accès aux soins, la sous-représentation des femmes dans les postes à responsabilité en entreprise, en politique, dans la culture et ailleurs. Ce.tte ministre s’assurera de la prise en compte de l’égalité entre les femmes et les hommes dans les compétences de chaque ministère.

Aujourd’hui, la Belgique connaît des difficultés à parler d’une même voix. Un tel projet est rassembleur, il rassurerait l’ensemble des belges, les femmes en particulier. Ces situations structurelles d’inégalités sont insupportables dans une démocratie comme la nôtre fondée sur le principe d’égalité entre les citoyen.ne.s.

Collectif signataire :

Iman Abdallah Mahyoub, Conseillère communale Anderlecht, PTB  ; Leila Agic Députée bruxelloise, PS ; Christine Bador, Présidente CPAS d’Yvoir, CDH ; Alexia Bertrand, Députée bruxelloise, MR ; Nicole Bomele – Députée bruxelloise, Défi ; Pauline Boninsegna, Conseillère communale Charleroi, PTB ; Veronique Caprasse – Échevine Crainhem, Défi ; Delphine Chabbert – Députée bruxelloise, PS ; Czekalski Aurélie, conseillère communale Uccle, MR ; Nezha Darraji, Conseillère communale Verviers, ÉCOLO ; Melissa Depraetere, Députée fédérale, SP.A ; Margaux De Ré, Députée bruxelloise, ÉCOLO  ; Françoise De Smedt, Députée bruxelloise, PTB ; Sophie de Vos – Bourgmestre Auderghem, Défi ; Mathilde El Bakri, Conseillère communale Ville de Bruxelles, PTB ; Catherine Fonck, Députée fédérale, CDH ; Céline Fremault, Députée bruxelloise, CDH ; Latifa Gahouchi, Députée wallonne, sénatrice, PS ; Qendresa Gërlica, Conseillère CPAS Ville de Bruxelles, PS ; Habibe Duraki, Échevine Evere, PS ; Hannelore Goeman, Députée flamande, SP.A ; Anne-Catherine Goffinet, Députée wallonne, CDH ; Alda Gréoli, députée wallonne, CDH ; Sihame Haddioui, Echevine Schaerbeek, ÉCOLO ; Anne Kelleter, Députée wallonne, ÉCOLO ; Kathrine Jacobs, Conseillère communale Ixelles, CDH ; Cécile Jodogne – Bourgmestre de Schaerbeek, Défi ; Dorothée Klein, Conseillère communale Namur, CDH ; Carine Kolchory – Échevine à Woluwe-Saint-Pierre, Défi, ; Leila Lahssaini, Conseillère communale Schaerbeek, PTB ; Julie Leclercq – Conseillère communale Engis, Défi ; Véronique Lefrancq, Députée bruxelloise, CDH ; Vanessa Matz, Députée fédérale, CDH ; Marie Meunier, Présidente du CPAS de Mons, PS ; Sofie Merckx, Députée fédérale, PTB-PVDA ; Deniza Miftari, Conseillère communale Roulers, GROEN ; Marie Nagy, Députée bruxelloise, Défi ; Diana Nikolic, Députée wallonne, MR ; Amandine Pavet, Députée wallonne, PTB ; Catherine Payen, Conseillère communale Tubize, Défi ; Ans Persoons, Échevine Ville de Bruxelles, SP.A ; Valentine Place, Conseillère CPAS Soignies, ECOLO ; Sabine Roberty, Députée wallonne, PS ; Els Rochette, Députée bruxelloise, ONE Brussels SP.A ; Elke Roex, Échevine Commune Anderlecht, ONE Brusels, SP.A ; Sophie Rohonyi, Députée fédérale, Défi ; Hélène Ryckmans, Députée wallonne et sénatrice, ÉCOLO ; Hilde Sabbe, Députée bruxelloise, One Brussels, SP.A ; Sarah Schlitz, Députée fédérale, ÉCOLO ; Françoise Schepmans, Députée bruxelloise, MR ; Alketa Selimaj, Conseillère CPAS Koekelberg, CDH ; Laura Squartini, Conseillère communale à Watermael-Boitsfort, Défi ; Lotte Stoops, Députée bruxelloise, GROEN ; Farida Tahar, Députée bruxelloise et sénatrice, ÉCOLO ; Viviane Teitelbaum, Députée bruxelloise, MR ; Cécile Thibault, Députée fédérale, ÉCOLO ; Eliane Tillieux, Députée fédérale, PS ; Lise Vandecasteele, Députée flamande, PVDA ; Anouk Vandevoorde, Députée wallonne, PTB ; Maria Vindevoghel, Députée fédérale, PTB-PVDA ; Hélène Wallemacq, Échevine Bernissart, ÉCOLO ; Fabienne Winckel, Bourgmetre de Soignies, PS ; Laurence Zanchetta, Députée fédérale, PS.

 

Paru notamment dans LE SOIR ce 1/12/19

 

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Première esquisse de la Conférence interministérielle « Droits des femmes » 

Communiqué de Christie Morreale  du 28/11/19 :

La Wallonie, la Région de Bruxelles-Capitale et la Fédération Wallonie-Bruxelles viennent de demander la création d’une conférence interministérielle « Droits des femmes ».  Les Ministres compétentes, Christie Morreale, Nawal Ben Hamou et Bénédicte Linard souhaitent avancer de manière concertée sur les enjeux liés aux droits des femmes.

Sur l’impulsion de la Ministre des Droits des femmes, Christie Morreale, le Gouvernement wallon vient d’approuver la demande de création d’une Conférence interministérielle (CIM) relative aux Droits des femmes et va saisir le Comité de concertation.

La mise en place de cette CIM s’inscrit dans la volonté des trois entités fédérées – la Wallonie, la Région de Bruxelles-Capitale et la Fédération Wallonie-Bruxelles – de développer des politiques intégrées, cohérentes et efficaces pour lutter contre les discriminations et violences faites aux femmes.

L’actualité met régulièrement en lumière les inégalités salariales, le manque de femmes aux postes à responsabilité, le sexisme ou encore les violences dont sont victimes les femmes. Ces inégalités restent prégnantes tant au niveau de la vie privée que de la vie professionnelle.

Par ailleurs, depuis 2017, on dénombre déjà 99 féminicides en Belgique. En Wallonie, 18 viols sont commis par jour ! Des chiffres alarmants qui renforcent la nécessaire urgence de prendre des mesures concertées.

La création d’une Conférence interministérielle relative aux Droits des femmes va en ce sens. « Cet organe permettra d’avoir une vision globale et de mettre en œuvre des politiques optimales pour combattre les discriminations. Les violences envers les femmes constitueront une des priorités de travail de la Wallonie », conclut la Ministre Morreale.

Plus d’infos ? Stéphanie WILMET

Porte-parole de Christie Morreale

Actualité Violences faites aux femmes

24/11/2019 : plus de 10 000 participants à la Marche Mirabal de ce dimanche à Bruxelles

et bien d’autres manifestants dans la plupart des grandes villes  (Namur, Tournai, Louvain-la-Neuve, Liège…)!

RTBF info société :

« Ce dimanche après-midi à Bruxelles a lieu une manifestation contre les violences faites aux femmes. La marche a débuté à 14 heures au carrefour de l’Europe, à la gare centrale.

C’est la veille de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes que la plateforme Mirabal, rassemblant une centaine d’organisations, a organisé cette marche. Elle demande la concrétisation de la Convention d’Istanbul, un texte du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et contre la violence domestique. Il a été approuvé par la Belgique en 2016, mais les associations estiment que ce texte a eu peu d’impact dans notre pays. »
Reportage TV du 19h30 de la RTBF :
Reportage au coeur de la manif nationale contre les violences faites aux femmes du 24/11 à Bruxelles avec, entre autres, l’intervention d’Aurore Kesch, Présidente de Vie Féminine: « Il faut que ça bouge maintenant! La Belgique va bientôt sortir un plan d’action national et il faut absolument unifier les pratiques et augmenter les budgets dans les mois qui viennent parce qu’on assiste à un massacre des femmes! » »
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Orange the world 25/11/2019

Soyez nombreuses et nombreux à nous rejoindre à 11h30 à la Grand Place de Bruxelles, coin Rue Charles Buls pour une marche de commémoration des féminicides en Europe vers le Manneken Pis.
A 12h, une minute de bruit pour exiger des mesures concrètes en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.

Dans le cadre de la campagne internationale d’ONU Femmes « Orange the world », le Conseil des Femmes Francophones de Belgique, le Vrouwenraad, le Lobby Européen des Femmes et ONU Femmes organisent un happening à l’Hôtel de Ville de Bruxelles.
Invitation – Programme, inscription : tessa.schmedding@unwomen.org
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MARCHE MIRABAL 24/11/2019 – 10h45

CP : Manifestation féministe nationale le 24/11 à Bruxelles pour une politique cohérente et volontariste contre les violences faites aux femmes

Pour la 3e année consécutive, la Plateforme Mirabal, rassemblant une centaine d’organisations de la société civile, appelle à une grande manifestation le 24 novembre à Bruxelles ainsi qu’à une minute de bruit le 25 novembre partout en Belgique à midi l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes (voir l’appel complet ci-joint et ici https://mirabalbelgium.org/a-propos/).

A programme le 24 novembre :

13h30, dans la gare centrale de Bruxelles : chorégraphie créée par l’artiste Mathilde Laroque en hommage aux victimes de féminicides.

Vers 13h50, direction la place de l’Europe. Les participantes se coucheront et traceront les corps à la craie en ajoutant le nom des victimes de féminicides dans chaque silhouette.

A 14h, départ de la manifestation vers la place Poelart où se déroulera une action symbolique, puis retour place de l’Europe. Nous assisterons à la performance de la slameuse Lisette Lombé, qui sera accompagnée d’une nouvelle chorégraphie de Mathilde Laroque. Ensuite, le Buena vista band du CNCD clôturera la manifestation en musique sur scène.

 

Communiqué de presse : Marre de compter nos mortes !

Le silence des politiques face à l’incapacité manifeste des pouvoirs publics à protéger les femmes victimes de violences est assourdissant. Le féminicide d’Aurélie Bouffioulx est un nouvel exemple du peu d’importance accordée à la lutte contre les violences faites aux femmes.  Le suspect avait déjà été arrêté pour coups et blessures sur la victime.

Les associations féministes et les services spécialisés contre les violences machistes dénoncent « l’état déplorable de la lutte contre les violences faites aux femmes en Belgique » tout comme l’absence de débat politique et de stratégie à la hauteur des enjeux, en réclamant un « changement de cap radical par rapport aux politiques actuelles » :

  • dégager un budget spécifique, public et conséquent pour concrétiser une politique plus rationnelle et efficace, notamment en appuyant les associations et services de terrain qui avancent, depuis longtemps, des pistes pour battre en brèche les violences mais sans avoir les moyens de les mettre en œuvre correctement
  • privilégier la prévention à la répressionà travers des mesures coordonnées de prévention primaire dans tous les domaines (enseignement, médias, formation continue, emploi, service sociaux et de santé, police, justice, administrations publiques, …) pour éviter que les violences se produisent
  • garantir le droit à la sécurité pour toutes les femmes sans basculer dans le sécuritaire, à chaque étape de la prise en charge des victimes (police, justice, accompagnement, …) pour en finir avec l’impunité en visant la responsabilisation des auteurs et en appuyant le parcours de reconstruction des victimes (santé physique et mentale, emploi, mobilité, revenus, enfants, …)
  • battre en brèche toute tentative de stigmatisation d’une partie de la population pour en immuniser une autre parce que « les violences faites aux femmes nous concernent tou-te-s. Les droits des femmes ne peuvent plus être instrumentalisés au profit de politiques qui s’alimentent de nos peurs pour continuer à démanteler nos droits fondamentaux ».

A l’image des avancées internationales sous la pression des mouvements féministes,  c’est quand la colère s’exprime et s’organise largement que la lutte contre les violences faites aux femmes s’impose aux agendas des gouvernements. Ici aussi, nous pouvons rendre ce changement de cap incontournable ! Objectif : pousser les pouvoirs publics à « prendre leurs responsabilités » en concrétisant une « politique cohérente, volontariste et budgétisée de lutte contre les violences faites aux femmes » à travers le nouveau Plan d’Action National (PAN) 2020-2024 qui doit être élaboré et adopté dans les mois qui viennent par tous les gouvernements du pays. Tous les éléments sont à disposition.

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Journée d’échanges le mardi 26 novembre 2019: Les « Family Justice Center » et leur approche multidisciplinaire des violences conjugales et intrafamiliales : un modèle transposable en Wallonie ?

Voici l’invitation que la Province de Namur nous demande de relayer sur nos réseaux :
« A l’approche de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la Coordination pour l’égalité des femmes et des hommes de la Province de Namur et le service de Cohésion Sociale de la Ville de Namur souhaitent mettre en lumière leur projet partenarial, qui constitue un défi ambitieux et novateur en Wallonie et qui s’inscrit pleinement dans le cadre de la Convention d’Istanbul envers laquelle la Belgique s’est engagée.
Pour ce faire, nous vous convions lors d’une journée d’échanges: mardi 26 novembre 2019, de 8h30 à 16h30
Grande salle du DELTA (ancienne Maison de la Culture)
Avenue Fernand Golenvaux, 14 à 5000 Namur
Au programme :
Nous accueillerons les coordinateurs-trices des FJC d’Anvers et du Limbourg. Ils nous présenteront leurs dispositifs respectifs, déjà mis en place.
Une table-ronde en présence de professionnels-elles de différents secteurs, afin de partager leurs expériences et leurs analyses avec le public.
Et bien sûr, le projet namurois sera présenté, depuis son étude de faisabilité jusqu’à son état actuel.
La journée sera ponctuée d’interventions théâtrales par la Compagnie Maritime (compagnie de théâtre-action).
Modalités pratiques :
Cette journée est gratuite, ouverte à tous. Il est IMPÉRATIF de réserver via le lien suivant: https://sondage.province.namur.be/index.php/654649/lang-fr
Une inscription par personne.
Plus d’informations et programme détaillé :
Charlotte RAMET, Chargée de projet Family Justice Center, 081/24.63.35 ou charlotte.ramet@ville.namur.be
Myriam Sabrir, Coordinatrice provinciale pour l’égalité des femmes et des hommes – « Violence entre partenaires » et « Girls Day Boys Day », 081/775293 ou myriam.sabrir@province.namur.be