Archives de la catégorie: Actualité

Actualité Agenda Droit des femmes Egalite femmes-hommes Violences faites aux femmes

Orange the world 25/11/2019

Soyez nombreuses et nombreux à nous rejoindre à 11h30 à la Grand Place de Bruxelles, coin Rue Charles Buls pour une marche de commémoration des féminicides en Europe vers le Manneken Pis.
A 12h, une minute de bruit pour exiger des mesures concrètes en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.

Dans le cadre de la campagne internationale d’ONU Femmes « Orange the world », le Conseil des Femmes Francophones de Belgique, le Vrouwenraad, le Lobby Européen des Femmes et ONU Femmes organisent un happening à l’Hôtel de Ville de Bruxelles.
Invitation – Programme, inscription : tessa.schmedding@unwomen.org
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MARCHE MIRABAL 24/11/2019 – 10h45

CP : Manifestation féministe nationale le 24/11 à Bruxelles pour une politique cohérente et volontariste contre les violences faites aux femmes

Pour la 3e année consécutive, la Plateforme Mirabal, rassemblant une centaine d’organisations de la société civile, appelle à une grande manifestation le 24 novembre à Bruxelles ainsi qu’à une minute de bruit le 25 novembre partout en Belgique à midi l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes (voir l’appel complet ci-joint et ici https://mirabalbelgium.org/a-propos/).

A programme le 24 novembre :

13h30, dans la gare centrale de Bruxelles : chorégraphie créée par l’artiste Mathilde Laroque en hommage aux victimes de féminicides.

Vers 13h50, direction la place de l’Europe. Les participantes se coucheront et traceront les corps à la craie en ajoutant le nom des victimes de féminicides dans chaque silhouette.

A 14h, départ de la manifestation vers la place Poelart où se déroulera une action symbolique, puis retour place de l’Europe. Nous assisterons à la performance de la slameuse Lisette Lombé, qui sera accompagnée d’une nouvelle chorégraphie de Mathilde Laroque. Ensuite, le Buena vista band du CNCD clôturera la manifestation en musique sur scène.

 

Communiqué de presse : Marre de compter nos mortes !

Le silence des politiques face à l’incapacité manifeste des pouvoirs publics à protéger les femmes victimes de violences est assourdissant. Le féminicide d’Aurélie Bouffioulx est un nouvel exemple du peu d’importance accordée à la lutte contre les violences faites aux femmes.  Le suspect avait déjà été arrêté pour coups et blessures sur la victime.

Les associations féministes et les services spécialisés contre les violences machistes dénoncent « l’état déplorable de la lutte contre les violences faites aux femmes en Belgique » tout comme l’absence de débat politique et de stratégie à la hauteur des enjeux, en réclamant un « changement de cap radical par rapport aux politiques actuelles » :

  • dégager un budget spécifique, public et conséquent pour concrétiser une politique plus rationnelle et efficace, notamment en appuyant les associations et services de terrain qui avancent, depuis longtemps, des pistes pour battre en brèche les violences mais sans avoir les moyens de les mettre en œuvre correctement
  • privilégier la prévention à la répressionà travers des mesures coordonnées de prévention primaire dans tous les domaines (enseignement, médias, formation continue, emploi, service sociaux et de santé, police, justice, administrations publiques, …) pour éviter que les violences se produisent
  • garantir le droit à la sécurité pour toutes les femmes sans basculer dans le sécuritaire, à chaque étape de la prise en charge des victimes (police, justice, accompagnement, …) pour en finir avec l’impunité en visant la responsabilisation des auteurs et en appuyant le parcours de reconstruction des victimes (santé physique et mentale, emploi, mobilité, revenus, enfants, …)
  • battre en brèche toute tentative de stigmatisation d’une partie de la population pour en immuniser une autre parce que « les violences faites aux femmes nous concernent tou-te-s. Les droits des femmes ne peuvent plus être instrumentalisés au profit de politiques qui s’alimentent de nos peurs pour continuer à démanteler nos droits fondamentaux ».

A l’image des avancées internationales sous la pression des mouvements féministes,  c’est quand la colère s’exprime et s’organise largement que la lutte contre les violences faites aux femmes s’impose aux agendas des gouvernements. Ici aussi, nous pouvons rendre ce changement de cap incontournable ! Objectif : pousser les pouvoirs publics à « prendre leurs responsabilités » en concrétisant une « politique cohérente, volontariste et budgétisée de lutte contre les violences faites aux femmes » à travers le nouveau Plan d’Action National (PAN) 2020-2024 qui doit être élaboré et adopté dans les mois qui viennent par tous les gouvernements du pays. Tous les éléments sont à disposition.

Actualité Agenda Violences faites aux femmes

Journée d’échanges le mardi 26 novembre 2019: Les « Family Justice Center » et leur approche multidisciplinaire des violences conjugales et intrafamiliales : un modèle transposable en Wallonie ?

Voici l’invitation que la Province de Namur nous demande de relayer sur nos réseaux :
« A l’approche de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la Coordination pour l’égalité des femmes et des hommes de la Province de Namur et le service de Cohésion Sociale de la Ville de Namur souhaitent mettre en lumière leur projet partenarial, qui constitue un défi ambitieux et novateur en Wallonie et qui s’inscrit pleinement dans le cadre de la Convention d’Istanbul envers laquelle la Belgique s’est engagée.
Pour ce faire, nous vous convions lors d’une journée d’échanges: mardi 26 novembre 2019, de 8h30 à 16h30
Grande salle du DELTA (ancienne Maison de la Culture)
Avenue Fernand Golenvaux, 14 à 5000 Namur
Au programme :
Nous accueillerons les coordinateurs-trices des FJC d’Anvers et du Limbourg. Ils nous présenteront leurs dispositifs respectifs, déjà mis en place.
Une table-ronde en présence de professionnels-elles de différents secteurs, afin de partager leurs expériences et leurs analyses avec le public.
Et bien sûr, le projet namurois sera présenté, depuis son étude de faisabilité jusqu’à son état actuel.
La journée sera ponctuée d’interventions théâtrales par la Compagnie Maritime (compagnie de théâtre-action).
Modalités pratiques :
Cette journée est gratuite, ouverte à tous. Il est IMPÉRATIF de réserver via le lien suivant: https://sondage.province.namur.be/index.php/654649/lang-fr
Une inscription par personne.
Plus d’informations et programme détaillé :
Charlotte RAMET, Chargée de projet Family Justice Center, 081/24.63.35 ou charlotte.ramet@ville.namur.be
Myriam Sabrir, Coordinatrice provinciale pour l’égalité des femmes et des hommes – « Violence entre partenaires » et « Girls Day Boys Day », 081/775293 ou myriam.sabrir@province.namur.be
Actualité Agenda Assemblée des femmes et des associations

L’Assemblée des femmes et des associations du 29/11 est reportée à une date ultérieure.

Nous ne manquerons pas de vous confirmer prochainement la nouvelle date fixée par Synergie Wallonie.

Actualité Agenda Assemblée des femmes et des associations Egalite femmes-hommes

Synergie Wallonie pour l’Egalité entre les femmes et les hommes vous invite à son Assemblée des femmes et des associations 2019

Comment, en tant qu’association, réaliser mes missions dans un contexte institutionnel et législatif complexe et mouvant ?

 

Journéee des femmes et des associations 2019 - dédale de qui fait quoi

 

Quand ?
Le vendredi 29 novembre 2019
De 9 heures à 18 heures

Où ?
Au SPW – Cap Nord,
8, boulevard du Nord – 5000 Namur
Inscription :  https://www.eventbrite.fr/e/billets-maitriser-pour-agir-76673379141

 

Chaque année, notre association, organise une assemblée des femmes et des associations qui œuvrent, sur le territoire wallon, pour l’égalité entre les femmes et les hommes, afin de débattre de thématiques faisant avancer l’égalité Femmes Hommes et d’identifier les messages ou les actions à porter.
Cette assemblée des femmes et des associations 2019 sera consacrée à une journée d’information et de réflexion autour de la thématique suivante : « quelle compréhension du paysage institutionnel ou législatif, les associations doivent-elles maitriser pour jouer leurs rôles d’actrices de terrain ? »
La complexité du paysage institutionnel rend le travail des acteurs associatifs difficile. Comprendre celui-ci n’est pas à la portée de tous : à quel niveau de pouvoir doit-on s’adresser dans tel ou tel cas de figure ? Aux instances fédérales, communautaires, régionales, … ?
Cet enchevêtrement institutionnel ne sert-il pas à rendre difficile le travail des acteurs de terrain par un manque flagrant de points de repères ? Si tel est le cas, comment y palier ? En outre, le secteur associatif se modifie au fil des lois et des réglementations (loi sur les asbl et autres obligations : RGPD, Registre UBO, …).

Au-delà, des changements de fond pour le secteur associatif, ces nouvelles lois ou obligations augmentent les charges administratives des associations et nécessitent la mise en place de moyens de récoltes d’information. Cela a pour impact direct que les associations doivent allouer de plus en plus de moyens à ces tâches au détriment de leurs missions.
Face à cette double problématique, les associations peuvent-elles s’organiser ou se mobiliser pour être encore en mesure de jouer leur rôle de porte-parole dans leurs matières d’expertise ?

 

Programme provisoire :
• Le paysage institutionnel belge :Anne-Emmanuelle Bourgaux,
avocate et professeure de droit public
• Comment maitriser ce paysage institutionnel
• exercices pratiques avec les associations présentes
• Pause repas
• Modifications du cadre légal des associations :
1. Enjeux ou impact pour les associations et le volontariat de la modification de la loi des asbl
2. Comment avoir accès à l’information…
• Synthèse de la journée

 

Synergie Wallonie pour l’Egalité entre les Femmes et les Hommes asbl est une association féministe fédérative et en tant que telle, elle veille à mettre en place des espaces de communication, de réflexion et de convivialité où les femmes, les associations féministes, féminines et/ou de soutien aux femmes, se retrouvent entre elles afin de réaliser des objectifs communs sur le plan social, économique, culturel ou autre.

Avec le soutien de la 

 

Actualité Droit des femmes Egalite femmes-hommes Violences faites aux femmes

Sorcière, fille, soeur et mère de sorcière et fière de l’être ! Signez la pétition

« Nous nous déclarons filles spirituelles des sorcières, libres et savantes. Nous nous déclarons soeurs de toutes celles qui aujourd’hui encore, parce qu’elles sont femmes, risquent la violence et la mort. Femmes et hommes qui nous soutenez, clamons haut et fort notre solidarité et notre sororité.
Et alors que la question des savoirs et de la sagesse enseignés de la nature s’impose à nous de la pire des manières, par l’urgence à agir, affirmons le ici : que se lèvent celles et ceux qui se battent pour la Terre, que vivent et prospèrent les sorcières ! »

 

Sorcières de tous les pays, unissons-nous !

chapeau de sorcière

Signez la pétition en ligne sur  : https://www.change.org/p/tout-le-monde-sorci%C3%A8res-de-tous-les-pays-unissons-nous?fbclid=IwAR1xLkBmEdqmUSqKTARuwtFgkIXqixdVNnXoQNlmMQATXWZkr63sH-iemxA

Sorcières de tous les pays, unissons-nous !
Halloween est terminé. Les costumes sont rangés. Parmi eux, en bonne place, figurent ceux de sorcières, valeur sûre pour effrayer les petits, comme les grands.

Sorcières ! Archétypes de la laideur, elles ont le nez crochu surmonté d’une immonde verrue, des dents cariées, des doigts flétris, griffus. Leur visage est marqué de rides dévorantes et de cheveux blancs qui transpirent la mort. Quand elles ne sont pas d’une laideur à faire peur, elles sont d’une sensualité à effrayer le commun. Hyper sexualisées, maquillage outrancier, rouge intense aux lèvres et noir aux yeux, leur décolleté plongeant n’a qu’un seul but : attirer le regard de l’imprudent. La robe sexy et les talons hauts complètent le tableau pour mieux mettre en valeur une longue chevelure aux couleurs chaudes, forcément indécente. Et que dire du balai ? Emblème de la domestication des femmes transformé en engin phallique sur lequel les sorcières ont tout pouvoir et qu’elles chevauchent pour grimper jusqu’au ciel ?

Sorcières ! Toute notre jeunesse, nous avons été bercées par ces histoires de femmes démoniaques capables de tout pour détruire… d’autres femmes. Les jeunes filles pures et douces, pour qui le plus grand danger ne serait pas de croiser des agresseurs, tabasseurs ou violeurs. Non. Ce serait de réveiller la jalousie ou la folie de leurs soeurs. Miroir, mon beau miroir, qui est la plus belle ? A travers les sorcières, le féminin est devenu l’emblème de la duplicité et de la cruauté, surtout quand il incarne le pouvoir : de la méchante Reine de Blanche-Neige à Mélisandre, la « Femme rouge » de Game of Thrones, ces femmes fortes inspirent crainte et défiance. La sorcière met au jour ce qui chez les femmes est censé rester caché, au
risque de devenir incontrôlable et destructeur : la sexualité et le pouvoir. Et, comble de l’ironie, Mélisandre ira jusqu’à pousser un homme à brûler, sous les yeux de la foule, sa propre fille. Le bûcher devenu instrument de la sorcière, la victime de cette magie noire une enfant, il fallait le faire…

Sorcières ! En Europe surtout, mais aussi en Amérique, elles sont mortes assassinées par dizaines de milliers aux XVIè, XVIIè et XVIIIé siècles, dans des chasses d’une cruauté sans limite. Torturées, noyées, brûlées vives, sur de simples accusations, après des simulacres d’investigations et de procès. Les féministes des années 1970(1) nous avaient déjà ouvert les yeux sur la réalité de ces violences, mais comme souvent, leur travail de mémoire a peu à peu été invisibilisé. Alors il nous faut le répéter, comme l’a fait Mona Chollet dans son livre Sorcières, la puissance invaincue des femmes. Car nous sommes nombreuses et nombreux à l’avoir oublié, à ne jamais l’avoir appris, que ces violentes campagnes, menées par la justice des hommes, répondaient à des critères strictement misogynes, alors que 80% des condamné.e.s et 85% des accusé.e.s étaient des femmes. Cela porte un nom, aujourd’hui sur toutes les lèvres : féminicides.

Sorcières ! Par ces bûchers aux flammes hautes, le message transmis était clair : qui ose défier les hommes, mourra de la pire des manières. Ces bûchers sont la honte des siècles qui les ont vu brûler, ils sont la honte de la glorieuse Renaissance européenne dont on célèbre cette année avec panache le 500ème anniversaire. Ils ont marqué plus qu’on ne le pense la trajectoire de la lutte des femmes. Par la terreur qu’ils ont suscitée, d’abord. La mise en scène des supplices était publique et effrayante. Qui peut imaginer le traumatisme individuel, social et culturel, qu’ont pu constituer ces scènes de tortures physiques et mentales ? Cette menace qui planait sur toute femme aspirant à s’extraire de la norme imposée.

Sorcières ! Aujourd’hui encore, à travers le monde, dans des régions d’Inde, d’Afrique, dans les Antilles ou en Océanie, les chasses aux sorcières sèment la terreur chez les femmes. Les simulacres de procès conduisent à des parcages dans des camps sans eau ni électricité, à des tortures et des assassinats ou des lynchages publics d’une brutalité sans pareille. Les femmes vivent dans l’angoisse de se voir désignées responsables d’un accident, d’une maladie, d’une sécheresse, des difficultés d’un couple à avoir un enfant ou d’un mauvais rêve…

Sorcières ! D’hier à aujourd’hui, parmi ces femmes, celles qui ne se soumettent pas au contrôle des hommes sont en surnombre. Les célibataires, les veuves, celles qui accusent leur violeur ou même refusent simplement des avances, les femmes libres, sans attaches, sans enfants, sans maris, les femmes âgées dont le corps ne sert plus ni au plaisir masculin ni à la procréation, et dont les années accumulées évoquent savoir et indépendance… En Europe, les femmes qui maîtrisaient l’art de soigner étaient pourchassées. Guérisseuses, sages-femmes, avorteuses, elles savaient utiliser les plantes médicinales, et dispenser une médecine aux gens du peuple dont elles faisaient majoritairement partie. Et pendant qu’elles devaient répondre de cette science devant des juges, les hommes s’accaparaient la médecine qui devenait leur noble propriété intellectuelle. En Inde aujourd’hui, une femme sans présence masculine à ses côtés, propriétaire de terres, est une suspecte potentielle. Si elle est déclarée sorcière, elle pourra être dépouillée et massacrée ainsi que ses enfants.

Sorcières ! La société patriarcale se nourrit des cendres de ces femmes et ces filles. En Europe, il aura fallu des siècles aux femmes pour se relever. Mais après la terreur, c’est une incroyable force qui aujourd’hui ressurgit de ces cendres, portée par toutes celles, autrices, chercheuses, artistes, militantes, femmes agissantes et engagées, qui, au siècle dernier et aujourd’hui, ont commencé à faire reculer la peur et à ouvrir les premiers barreaux de nos cages.

Nous, femmes, disons combien nous sommes les héritières, filles et soeurs de celles injustement appelées sorcières. Nous reconnaissons en elles les actrices parfois involontaires d’une des luttes les plus longues et difficiles de l’humanité : celle pour l’égalité et le droit des femmes. Combien de mortes, de mutilées, de combattantes dans les rangs de ce combat sans merci ? Il transcende tout : les siècles, les continents, les couleurs de peau, les religions, les statuts sociaux… tout.

Nous nous déclarons filles spirituelles des sorcières, libres et savantes. Nous nous déclarons soeurs de toutes celles qui aujourd’hui encore, parce qu’elles sont femmes, risquent la violence et la mort. Sorcières d’hier, sorcières d’aujourd’hui. Sorcières de tous les pays. Sorcières femmes – et hommes qui nous soutenez, disons haut et fort notre solidarité et notre sororité.

Et alors que la question des savoirs et de la sagesse enseignés de la nature s’impose à nous de la pire des manières, par l’urgence à agir, affirmons le ici : que se lèvent celles et ceux qui se battent pour la Terre, que vivent et prospèrent les sorcières !

Déjà signées ce 5/11/19 par 750 femmes de France, Belgique, Argentine, Etats-Unis, Canada, Suisse, Espagne, Inde, Suède, Pays-Bas, Liban, République Démocratique du Congo, Australie, Mali… Publiée dans le JDD le dimanche 3 novembre 2019, et sur le site du Soir en Belgique.

Tribune proposée par Coralie Miller, Autrice-Metteuse en Scène, France, & Sandrine Rousseau, Enseignante-Chercheuse, Présidente de l’Association Parler, France.

 

Actualité Violences faites aux femmes

Féminicide et Convention d’Istanbul : il est urgent d’agir !

Un vingtième féminicide en Belgique en 2019.

Comment agir ? en étant notamment plus à l’écoute des femmes qui sont victimes d’agressions physiques et verbales, en prennant le temps de les écouter, de les protéger et en mettant en place des structures d’accueil pour leur permettre de s’en aller avec leurs enfants…
Quand la Belgique se donnera-t-elle pleinement les moyens d’action pour mettre en pratique la Convention d’Istanbul qu’elle a signée ?

https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_convention-d-istanbul-et-violences-faites-aux-femmes-la-belgique-mauvais-eleve-irene-kaufer?id=10357947&utm_source=rtbfinfo&utm_campaign=social_share&utm_medium=fb_share&fbclid=IwAR268a28LNm7cqNtPI-S8JjLtnkjZw2cDIUck8ufug-4MypG39FO9_L29iA

#féminicide #protectiondesfemmes 

#violencesfaitesauxfemmes

 

Actualité Droit des femmes Egalite femmes-hommes

Carte blanche à l’observatoire féministe des Violences faites aux femmes : Yvon Dellaire, un discours dangereux

« …le discours porté par Yvon Dallaire est un discours dangereux. Il séduit les foules en présentant des méthodes pour réussir son couple, mais il sous-entend que l’égalité est atteinte, voire que ce sont les femmes qui dominent. Et finalement, il présente les hommes comme « victimes » d’une société qui se féminise.

Il est facile de constater comment ce discours inverse tout bonnement les rôles de victime et d’agresseur. C’est un discours qui banalise les violences faites aux femmes parce qu’il légitime la domination qu’elles subissent. De plus, Yvon Dallaire stigmatise les femmes qui revendiquent leurs droits à juste titre et plus particulièrement les féministes. »

Synergie Wallonie se joint aux voix de Marie Denis, psychologue/ co-fondatrice de l’Observatoire féministe des Violences faites aux femmes et de Viviane Teitelbaum, présidente de l’Observatoire féministes des Violences faites aux femmes
pour s’inquiéter de la visibilité médiatique de ces discours si opposés à l’égalité entre les femmes et les hommes.

https://www.levif.be/actualite/international/l-homme-qui-presente-les-hommes-comme-victimes-d-une-societe-qui-se-feminise…

Actualité Violences faites aux femmes

« Cinglée » un spectacle sur les féminicides à voir à Bruxelles

Un spectacle interpellant qui derrière une sorte de « phobie » de rechercher les infos sur les meurtres traite de thématiques d’actualité telles que le féminicide, les violences, les médias…
A voir au Rideau de Bruxelles, dès aujourd’hui.

CÉLINE DELBECQ / LA BÊTE NOIRE
SURTITRÉ EN NÉERLANDAIS

Depuis que Marta Mendes est tombée sur un article relatant le « premier » meurtre d’une femme de l’année 2017 en Belgique, elle passe ses journées à dépouiller les journaux en quête fébrile de ceux qui suivront.

Devant la liste qui s’allonge irrémédiablement et dont elle tient le registre jour après jour, devant les boîtes d’archives qui s’empilent, Marta ne voit d’autre choix que d’écrire au Roi Philippe de Belgique qui, elle en est sûre, saura mettre un terme à cette situation qui la rend malade. « Quand on lit un article, c’est un fait divers. Mais quand on regarde les caisses, c’est un génocide. » Cette pièce trace le parcours de combattant d’une résistante gagnée par la folie d’un monde qui refuse de voir, de reconnaître et d’agir. Son combat, et vraisemblablement celui de Céline Delbecq à ses côtés, est aussi celui du vocabulaire, des mots utilisés par les médias pour parler de ces féminicides dont on ne dit pas le nom.
Comment comprendre le silence qui entoure les faits glaçants dont nous sommes les témoins ? Qu’est-ce qui nous définit en tant que sujets humains devant le crime ? Notre capacité à nous “mettre à la place de l’autre” peut-elle être le levier de toute humaine révolte ?

Écriture et mise en scène : Céline Delbecq
Avec : Yves Bouguet, Stéphane Pirard, Anne Sylvain, Charlotte Villalonga
Musique : Pierre Kissling
Scénographie : Thibaut de Coster et Charly Kleinermann
Création lumière : Julie Petit-Etienne
Régie générale : Aude Ottevanger
Assistanat : Delphine Peraya
Regard dramaturgique : Silvia Berutti-Ronelt
Travail vocal : Sylvie Storme
Traduction : Griet Rigole
Régie lumière : Gauthier Minne
Habillage : Nina Juncker
Accompagnement et Diffusion BLOOM Project/Claire Alex

Éditions Lansman, 2019

Production Rideau de Bruxelles, Compagnie de la Bête Noire, Théâtre des Ilets/CDN de Montluçon FR, Atelier Théâtre Jean Vilar/LLN, Centre culturel de Dinant, Maison de la Culture de Tournai/maison de création, La Coop asbl.
Soutiens Shelterprod, Taxshelter.be, ING, Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge, Wallonie-Bruxelles International.
Aides Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre – CAPT.
Et les partenaires Théâtre 140, Centre culturel Jacques Franck, Centre culturel de Mouscron, Centre culturel de Gembloux, Festival Paroles d’Hommes, La Vénerie, Arrêt 59 Foyer culturel de Peruwelz, Centre culturel de Comines-Warneton, Centre culturel de Huy, Chartreuse Cnes de Villeneuve-Lez-Avignon, Wallonie-Bruxelles Théâtre-Danse, Le comité mixte/Fédération Wallonie-Bruxelles, Service de la Promotion des Lettres du Ministère de la Communauté française de Belgique, Amnesty International, Vie Féminine.

Actualité Egalite femmes-hommes

Synergie Wallonie participe au Village de la Diversité du SPW

Une journée de rencontre avec les fonctionnaires de la Région Wallone le mardi 24 septembre a permis divers échanges sur les questions de l’égalité entre les femmes et les hommes.

L’occasion pour 23 associations, dont Synergie Wallonie, d’attirer l’attention sur l’importance de la diversité et du respect de chacun.

Un quizz sur le stand, testant les connaissances des participants sur l’état des lieux de l’égalité femmes-hommes, a suscité de nombreuses discussions.